Pour le dernier portrait de l'année 2013 et le premier de l'anné 2014, nous mettons à
l'honneur un éducateur de l'école de rugby Annonéenne, M. BARBATO Vittorio.
Peux tu te présenter ?
Je suis né le 27/03/1954 à Castellamard Di Stabia, en Italie.
Je suis arrivé à Annonay à l'âge de 3 ans. Ma famille est venue en France car mes oncles
ont contacté mon père pour du travail, dans la maçonnerie.
Ma mère était mère au foyer car nous étions 13 enfants, 12 sont nés en Italie et 1 en France.
J'ai 11 frères et une soeur.
Je suis marié à Catherine, qui est native de Cance. Ensemble nous avons eu 2 filles, Elie et Amandine.
Aujourd'hui je suis l'heureux grand-père de 5 petits-enfants, 2 garçons et 3 filles.
Après avoir passé un CAP soudeur, j'ai travaillé 9 mois en chaudronnerie. Je suis rentré à la SAVIEM (aujourd'hui Irisbus) en 1972. J'y ai travaillé 36 ans, d'abord 3 ans en tant que soudeur, pour ensuite être en poste en magasin et à la réception.
J'ai été à la retraite en 2008, par rapport à la loi sur l'amiante.
Comment s'est passée ta rencontre avec le CSA ?
J'ai commencé le rugby au CSA à 10 ans dans la 1ère Ecole de rugby de René Montagne, qui a été mon éducateur.
J'y ai joué jusqu'en Senior, mais je jouais déjà en senior alors que je n'étais que junior.
Malheureusement, une grave blessure au genou m'a obligé à arrêter de jouer à 24 ans.
Je me suis alors lancé dans l'arbitrage pendant 10 ans dans les comités du Lyonnais et Drôme-Ardèche. J'ai arbitré en 2ème Division (l'équivalent de la Pro D2 à l'époque).
J'ai arrêté à 35 ans et je me suis occupé des tâches administratives des cadets pendant 4 ans.
Puis j'ai tout arrêté pendant 15 ans pour m'occuper de ma fille qui faisait du basket.
Fraîchement retraité, je suis revenu au rugby à la demande de Robert Rouveure en 2008.
J'ai encadré les moins de 9 ans durant 2 saisons, puis les moins de 11 ans encore 2 années et je m'occupe actuellemet des moins de 7 ans pour la 2nde anné consécutive.
Un souhait pour le CSA?
Je trouve que lés éducateurs de l'Ecole de Rugby font du bon boulot.
J'encourage le club à mieux les reconnaître, les aider, pour pouvoir les garder, car aujourd'hui il est très difficile d'en trouver de nouveaux.